Géomarketing

Agriculture, industrie forestière et développement rural

Agriculture, industrie forestière et développement rural


Le géomarketing dans le secteur de l’agriculture (ou dans le secteur agroalimentaire) est une activité « émergente ». En effet, les plans cadastraux des parcelles agricoles sont une première source de données pour les analyses du marketing spatial. À partir des informations géologiques et des caractéristiques du type de terres, on peut sélectionner des zones à privilégier pour telle ou telle culture. Les études de potentiels vont traiter des données socio-démographiques pour analyser le marché et des données agricoles pour la productivité de l’activité choisie. Toute la chaîne logistique, du champ à l’assiette est alors à prendre en considération. Incluse dans un domaine agraire ainsi que dans un espace rural, l’organisation du territoire est aussi à analyser. La sectorisation et le maillage géographique sont des éléments de base. En ce qui concerne les plantations forestières, il s’agit d’analyser toutes les caractéristiques non seulement du terrain, du climat ou des phénomènes climatiques exceptionnels, mais aussi de l’empreinte spatiale, la logistique de production et de coupe dans des espaces où les espèces vont grandir rapidement et à proximité des marchés et des carrefours de transports.

Un peu d’histoire...

Faire l’inventaire des espèces forestières à l’aide de drones, ne serait-il pas une nouvelle façon de faire du marketing spatial ? Initialement travaillés à l’aide d’images satellites, les espaces forestiers étaient analysés en télédétection, ce qui étaient long et coûteux. Désormais et avec la révolution de l’usage des drones, le suivi de l’évolution des espèces endémiques et cultures plantées est plus simple, plus rapide et moins cher. Le petit robot survole une zone prédéfinie pour collecter des informations quantitatives et qualitatives des ressources forestières. Il s’agit de sectoriser le terrain pour définir les espaces de reforestation, de production industrielle et de jachères. Puis il y a le souci de mailler le territoire pour organiser le vol du drone, cartographier les individus et repérer les zones dominantes pour l’extraction d’arbres. Enfin, nous pourrons définir le potentiel économique et l’impact écologique.

Pour aller plus loin

Les usages géomarketing dans le secteur “vert” sont très variés. Prenons l’exemple des espaces forestiers. Il s’agit très souvent de collecter des données d’espèces végétales et de suivre les variétés en voie d’extinction ou au contraire, celles qui colonisent les espaces. Du GPS classique aux drones, en passant par les applications mobiles pour la collecte de données ou les enquêtes de terrain, il est possible de définir avec la précision nécessaire les implantations ou les aires d’influences (zones de chalandise) où rayonnent une population étudiée. En superposant nos relevés à un modèle numérique de terrain et/ou à une image satellite, nous pouvons représenter, pour un effet plus réel, l’espace en 3D. Ces outils intégrés dans un écosystème de solutions cartographiques permettent de pouvoir suivre en temps réel toutes les activités de terrain et d’analyse pour aider à la prise de décision telle que l’aide à la recolonisation d’une plante fourragère ou à la coupe d’espèces envahissantes et perturbatrices dans un environnement donné.

Des questions ? Nous sommes à votre écoute pour y répondre !