Le Géomarketing force de proposition face à la concurrence immobilière en ligne
Le secteur de l’immobilier travaille beaucoup avec la cartographie. Et pour cause, il est question de sécuriser des investissements clients en se projetant dans l’avenir notamment sur les prix du foncier et le développement des quartiers. L’implantation des biens est donc fondamentale et l’optimisation des secteurs commerciaux, stratégiques.
Face à une rude concurrence (physique et de plus en plus dématérialisée en plus des ventes de particulier à particulier), il faut pouvoir quadriller le territoire grâce à un réseau d’agences stratégiquement et durablement positionnées, ce qui rend la projection dans le temps, un élément essentiel. Les analyses de potentiel, très corrélées à la donnée et au Machine Learning, sont donc au cœur du Géomarketing immobilier.
Un peu d’histoire...
La sphère immobilière s’est très vite dotée du Géomarketing. En effet, de tout temps la valeur des parcelles cadastrales et des biens immobiliers a fluctué en fonction de leur implantation. Les premiers impôts y étaient d’ailleurs corrélés. Depuis lors, les choses ont évolué mais n’ont pas beaucoup changé.
Basées sur des données toujours plus précises avec des filtres et des datas nombreuses, les applications immobilières et foncières ont trouvé dans le géomarketing, une mine d’or.
Des applications comme seloger.com, Bien ici, PAP, le bon coin, Booking ou Airbnb ont commencé à concurrencer le marché immobilier traditionnel. Alors que les clients devaient se rendre en agence pour acheter un bien, établissant des critères plus ou moins précis à la merci de leur agent, ils bénéficient aujourd’hui du big data et du Machine Learning.
En effet, grâce à l’intégration de critères de sélection toujours plus variés (DVF, transports en commun, écoles, supermarché, évolutions et perspectives de développement d’un quartier, etc.), des zones de chalandise sont créées réduisant ainsi les choix du client pour optimiser ses recherches de logements.
Pour aller plus loin
Dans le secteur immobilier (“Real Estate” en Anglais), les besoins cartographiques se sont révélés très tôt, notamment pour le prix du cadastre/foncier. Vendre des parcelles de terrain et des biens immobiliers nécessite de la précision sur la valeur du foncier, fixée en fonction de son environnement. Où se trouve le bien ? Qu’y a-t-il autour ? Est-il à proximité de services spécifiques ? Pour ce qui est de l’immobilier urbain, la population va, en fonction de ses caractéristiques économiques et sociales rechercher des critères particuliers. Les ménages avec de jeunes enfants vont se préoccuper des écoles, des commerces et des activités de loisirs. Les personnes plus âgées vont avoir plus d’intérêt pour de petits logements de plain-pied proche d’un centre hospitalier.
Les réseaux d’agences immobilières doivent donc quadriller des territoires de manière à répondre à des besoins particuliers en fonction de l’espace. Les analyses géomarketing prennent là tout leur sens notamment pour localiser les agences de manière stratégique à proximité des biens à vendre, mais aussi et surtout pour gagner des parts de marché sur un marché qui est rude.
Ceci est d’autant plus le cas avec des entreprises immobilières sur internet qui s’affranchissent des distances et de certaines dépenses (la majorité des agences physiques, des ressources humaines, des frais kilométriques, etc.). Pap.fr, Bien Ici, Seloger.com et d’autres utilisent néanmoins encore et toujours la géographie, cette fois pour procurer un service de recherche personnalisée à leurs clients avec la possibilité de faire des zones de chalandise autour d’une crèche ou d’une station de métro, de créer des itinéraires pour simuler la distance au travail, de paramétrer leurs critères de sélections (garage, piscine, dernier étage et autre).
Secteurs associés au géomarketing
Tous les domaines d’activités sont concernés à différents niveaux. Nous espérons que vous trouverez dans les rubriques suivantes, les outils nécessaires à vos objectifs, prise de décision et stratégies.
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