La géologie utilise déjà le géomarketing pour ces études d’exploitation minière. L’archéologie pour sa part, non. Pourtant, les besoins sont bien les mêmes. Le premier utilisait les SIG dans ses travaux cartographiques mais nos outils sont venus les compléter sur la partie prospective et analytique. En effet, si les cartes géologiques sont un apport conséquent dans ce secteur, les études de sectorisation et quadrillage du terrain (maillage de l’espace) se font grâce à des analyses spatiales.
Dans un premier temps, il est question de réaliser des études de potentiel, soit sur un projet donné (combien de ressources puis-je trouver sur un site à construire ?), soit sur la réponse à un besoin imminent (Où puis-je forer pour trouver du pétrole ?). Définir les besoins (type de minéral/énergie fossile recherchée), localiser les ressources (affleurements miniers, trouvailles archéologiques), pointer un centroïde au milieu d’une zone de recherche (zone de chalandise), autant de caractéristiques du géomarketing.
En croisant des données habituellement socio-démographiques, mais dans ce cas plutôt historique, nous pouvons faire des analyses prédictives pour identifier l’étendue éventuelle des recherches et la “quantité” du matériel à trouver. Cela aide à se projeter dans l’avenir, et donc est une aide à la décision indispensable pour définir des stratégies d’entreprise.
Un peu d’histoire...
Lorsqu’au XIXe siècle Napoléon III fonde l’archéologie moderne en France, le choix de la cartographie se fait naturellement comme moyen privilégié pour présenter les résultats de son entreprise.
Aujourd’hui, sa finalité est de représenter les informations recueillies par les archéologues et de mettre en lumière les réalités d’un passé révolu dans toute leur densité et leur complexité. De par ce fait, les infographies et rapports prennent un rôle tout particulier.
De plus, à l’aide de Modèles Numérique de Terrain, supportées par des images en provenance de drones ou de satellites, transformées en cartes 3D en trois dimensions, ces fouilles utilisent désormais la cartographie autant pour l’illustration des résultats de leurs recherches que pour les analyses prédictives des sites à fouiller.
Pour aller plus loin
La carte géologique est un support commun pour les exploitants miniers. Toutefois, il est peut-être moins commun d’utiliser le support cartographique comme moyen logistique et décisionnel.
Sur un chantier, outre que de savoir comment extraire les matières premières, il est indispensable de savoir où forer pour trouver des gisements, de quadriller l’espace pour optimiser l’utilisation des ressources humaines et matériels et de définir les équipes en fonction des spécialités et de la temporalité du chantier. Outre cela, les travaux peuvent être suivi en temps réel pour mieux connaitre les puits miniers, le tonnage des produits extraits, les zones fragilisées pour éviter les accidents grâce à des tableaux de bords et à des applications de terrain.
Enfin, la logistique de transports et la commercialisation des matières premières requièrent de prendre des décisions stratégiques pour établir les hubs de distribution et de vente. Sur ce point, le géomarketing apporte là, toutes les solutions techniques nécessaires avec les études de potentiels, les analyses prédictives, les modèles pour l’implantation de nouveaux sites notamment.
Secteurs associés au géomarketing
Tous les domaines d’activités sont concernés à différents niveaux. Nous espérons que vous trouverez dans les rubriques suivantes, les outils nécessaires à vos objectifs, prise de décision et stratégies.
« Chez Esri nous croyons que la Géo est primordiale pour permettre aux organisations de concevoir un futur durable, et plus globalement, faire face aux défis d’un monde aux équilibres fragiles »