Géomarketing

Aménagement du territoire et développement urbain

Aménagement du territoire et développement urbain


Le marketing territorial, s’il n’est pas très utilisé en développement territorial, est très intéressant pour le domaine notamment lors de la reconversion stratégique du plan local d’urbanisme. L’analyse des flux piétons, routiers, vélos, trottinettes et autre permettent à la fois de penser le rééquilibrage territorial des axes de passage mais aussi de définir de nouveaux centres d’agglomérations tels que peuvent l’être des centres commerciaux à l‘instar des zones pavillonnaires par exemple. De la même façon, tous les sites publics comme l’installation d’une nouvelle bibliothèque, un complexe sportif ou hospitalier ont besoin d’une étude de potentiel et d’analyses prospectives pour s’implanter. L’aspect public exige de plus en plus de transparence également, ce qui requiert des outils tels que des tableaux de bord ou des story maps pour une meilleure communication.

Un peu d’histoire...

La loi Pinel a le vent en poupe. Cette loi de défiscalisation qui permet aux investisseurs de réduire leurs impôts a créé un zonage en cinq parties pour quadriller la France et caractériser les territoires en fonction des besoins en habitat neuf pour les locataires. Pour ce faire, elle a eu recourt à des géomarketeurs qui ont analysé les territoires et leurs mutations, les évolutions démographiques et les prédictions en termes d’urbanisme. De cette étude, a débouché de nouveaux projets immobiliers que les constructeurs et promoteurs se sont empressés de conquérir, notamment sur les espaces à fortes pressions foncières. Fort des limites de cette loi, nous pourrions imaginer que les primo accédants aient un besoin d’applications cartographiques géomarketing qui quadrillent le territoire, qui y superpose le prix du m² officiel et les prévisions d’évolutions tel que peut le faire Lokimo par exemple.

Pour aller plus loin

Prenons l’exemple de l’impact du Grand Paris sur les migrations et l’évolution démographique de la région. Le géomarketing a beaucoup à faire ici. Avec l’organisation des JO 2024, le nord de Paris, dans la zone de Saint-Denis-Aubervilliers notamment, va profondément changer. Déjà depuis la candidature de Paris pour les JO 2012, les prix de l’immobilier, dans ces villes avaient déjà augmenté de 30%. Depuis, le phénomène ne s’épuise pas et avec en plus le Grand Paris Express, cela va se poursuivre. Les géomarketeurs ont donc du travail pour comprendre les dynamiques démographiques et urbaines actuelles et futures. Si quelques analyses ont déjà été faites, notamment avec la construction d’immeubles locatifs neufs dans les villes voisines, il y a encore beaucoup à faire pour structurer l’espace et mettre en adéquation les infrastructures publiques et attirer les entreprises dans les territoires qui deviendront très attractifs.

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